On l’entend souvent, en Italie surtout, mais aussi ailleurs :
“L’homme vraiment viril aurait trois femmes.”
Une pour la maison.
Une pour l’intensité.
Une pour les Fantasmes sexuels.
C’est presque poétique. Façon tragédie grecque avec WhatsApp.
Sauf que ce n’est pas un mythe.
C’est une réalité.
Pas légale. Pas officielle.
Mais bien ancrée. Intimement. Socialement. Culturellement. Mais bien vivante. Silencieuse. Organisée. Acceptée — parfois même applaudie entre deux verres de prosecco.
1. 📖 Définition d’un schéma affectif discret mais structurant
Dans certaines sphères masculines — particulièrement celles du pouvoir, du prestige ou de la performance — circule un schéma aussi ancien que bien vivant :
L’homme “accompli”, souvent entre 35 et 60 ans, serait naturellement tiré vers une forme de triptyque relationnel :
- Une femme principale : compagne légitime, souvent épouse ou équivalent. Stabilité, loyauté, reconnaissance sociale.
- Une seconde femme : relation plus intense, passionnelle, vibrante mais tenue à l’écart du monde officiel.
- Une ou plusieurs femmes de passage : bonus émotionnels ou sexuels, sans engagement ni friction.
Rien d’écrit, mais tout est organisé.
Un équilibre fragile mais fonctionnel — tant que personne ne parle trop fort.
2. 🧠 Une stratégie d’évitement déguisée en liberté
Ce modèle n’est pas un juste fantasme gravé dans les inconscients collectif.
C’est un système de régulation émotionnelle
→ particulièrement actif chez les hommes à statut, éduqués, socialement valorisés.
Dirigeants, cadres sup, entrepreneurs, artistes reconnus, médecins, politiciens, consultants premium, investisseurs, avocats d’affaires…
Ils sont nombreux à activer ce schéma, consciemment ou non.
Pourquoi ?
Parce que :
- Une seule femme ne suffit pas à couvrir toutes les facettes de leur identité mouvante (entre image publique, pulsions privées et rêve d’absolu affectif).
- Ils ont appris à valoriser l’optimisation relationnelle autant que celle de leur business.
- Ils fonctionnent avec l’idée que la vulnérabilité affective est un risque réputationnel.
Donc, ils compartimentent.
Avantages:
- Impression de Liberté, bien que ce soit illusoire,
- Impression de Succés, le nombre de compagnes cache en réalité un manque de Liens profonds (Quantité vs Qualité)
- Impression de Puissance, Ego Masculin pour rassurer sa Virilité
- Sentiment de Valeur supérieure, en étant le n°1 pour différentes personnes, qui traduit une Peur de l’Engagement
- Sentiment d’être un Rebel, révèle un besoin de transgession et d’excitation inconscient, en vivant un double jeux
→ Comme dans un portefeuille d’actifs : un peu de stabilité, un peu de croissance, un peu de volatilité contrôlée.
3. 🧠 Ce que disent les études (quand elles osent le regarder)
Les chiffres officiels parlent peu — parce que ce phénomène est socialement dissimulé, pas statistiquement documenté.
Mais quelques données illustrent l’ampleur du terrain :
- Selon une étude de l’IFOP (2021), 46% des hommes en couple déclarent avoir déjà été infidèles.
- Dans les cercles CSP+ parisiens, suisses ou londoniens, les applications de rencontre sont souvent utilisées non pas pour chercher une relation principale, mais pour alimenter la “zone grise” — celle entre le fantasme et l’exutoire.
Dans certains réseaux privés masculins (clubs d’entrepreneurs, cercles d’affaires, groupes Telegram confidentiels), les discussions tournent fréquemment autour de :
- “La deuxième qui comprend vraiment ce que je vis.”
- “La fun que je vois entre deux vols long-courriers.”
- “La principale avec qui je garde une image impeccable.”
Ce n’est pas marginal. C’est le “soft power affectif du masculin accompli“.
4. 🧬 Le schéma a muté : plus discret, plus intellectuel, plus insaisissable
Le mythe ne s’est pas effondré.
Il a évolué.
Aujourd’hui :
- Ce n’est plus forcément une triple vie au sens logistique.
- C’est souvent une triple dynamique relationnelle, subtilement distribuée dans le temps et l’espace.
Exemples concrets :
- Un homme en couple stable, mais qui entretient depuis 3 ans une correspondance émotionnelle avec une collègue expatriée. “On ne fait rien de mal. Mais elle me nourrit comme personne.”
- Un autre qui voit une thérapeute… avec qui il parle de sa compagne, pendant qu’il couche avec son ex “quand ça déborde trop”.
- Un troisième qui explique à sa partenaire officielle qu’il a “besoin de liberté sexuelle pour rester fidèle émotionnellement”.
La fragmentation n’est plus géographique.
Elle est affective, narrative, intellectuelle.
Et chacun pense avoir trouvé l’équilibre.
Mais tout le monde reste dans une forme de demi-relation.
5. 🎯 Bilan : mythe culturel ou réalité contemporaine ?
Verdict : C’est un Mythe puis que ça existe depuis X générations, c’est un Fanstame de Pouvoir Masulin, et c’est un réalité pour certains cercle ou type de personnalité.
Ce n’est pas un vestige folklorique du Sud ou un fantasme de film italien.
C’est un modèle psychosexuel intégré, banalisé dans les cercles à fort capital social.
Plus il y a de pouvoir, plus le schéma se raffine.
Plus l’homme est éduqué, plus la fragmentation est argumentée.
Et plus il vieillit… plus il devient habile à justifier ce qu’il ne veut pas regarder en face.
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